L'AEC commémore la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis

L'AEC commémore la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis

5 novembre 2023

« Combattre les inégalités pour un avenir résilient »

 

En décembre 2015, l'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 5 novembre Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, une étape cruciale dans la gouvernance mondiale pour la réduction des risques de catastrophe. Cette célébration annuelle rappelle notre engagement collectif à promouvoir la durabilité et à réduire les impacts disproportionnés des tsunamis sur les populations vulnérables du monde entier.

Les tsunamis, bien que moins fréquents que les autres catastrophes naturelles, peuvent avoir des conséquences catastrophiques sur les communautés, en particulier celles qui n'ont pas la capacité de se préparer et d'y répondre. Ces populations vulnérables peuvent inclure les personnes à faible revenu, les personnes handicapées, les groupes autochtones, les femmes, les enfants et les personnes âgées. Par exemple, le tremblement de terre et le tsunami de 2004 dans l’océan Indien ont eu des effets particulièrement dévastateurs sur les communautés pauvres d’Indonésie, d’Inde et du Sri Lanka (Oxfam, 2005). En outre, une étude sur le tremblement de terre et le tsunami de 2011 dans l’est du Japon a révélé que les personnes âgées ayant une mobilité réduite, une force physique réduite et une évacuation tardive représentaient 64,4 pour cent du total des victimes (Sawai,2012 ) .

Cette année, le thème de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, «Combattre les inégalités pour un avenir résilient », s'aligne sur le thème de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe. Il souligne l’importance de s’attaquer aux causes profondes des risques de catastrophe, notamment la pauvreté, l’exposition et la vulnérabilité, par le biais d’actions collectives, inclusives et coordonnées, toutes fondées sur les meilleures pratiques du monde entier.

Dans la région de la Grande Caraïbe, où la majorité de la population réside dans des zones côtières exposées à des phénomènes de niveaux de mer extrêmes tels que les tsunamis, il est impératif de relever ces défis. La région est également confrontée à des complexités socio-économiques, telles que des taux de pauvreté élevés, la criminalité, le chômage et l'insécurité alimentaire. Pour créer un avenir plus résilient dans cette région, nous devons nous engager dans une gouvernance proactive et adhérer aux meilleures pratiques internationales.

Une façon de lutter contre les inégalités et d’améliorer la durabilité dans la région de la Grande Caraïbe consiste à mettre en œuvre des programmes complets de préparation. Ces programmes doivent être ancrés dans les meilleures pratiques du monde entier et doivent permettre aux communautés locales de prendre des mesures proactives en prévision des tsunamis. En outre, ils devraient donner la priorité au développement de cartes détaillées des zones à risque et d’évacuation, de systèmes d’alerte précoce et de formations et simulations régulières, adaptées à ceux qui peuvent être plus vulnérables aux impacts du tsunami, comme les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées. Dans ce processus, nous pouvons promouvoir une gouvernance durable en impliquant les jeunes, les autorités locales, les organisations de la société civile, les membres des communautés et le secteur privé, en favorisant l’inclusion et la coopération à tous les niveaux. 

Dans son Plan d’action 2022 à 2028, l’AEC s’est fermement engagé à promouvoir une gouvernance durable en facilitant une programmation et une action humanitaire tenant compte des risques. Cet engagement témoigne de l'importance de renforcer les capacités de réponse au sein des communautés locales grâce à la mise en œuvre de systèmes d'alerte précoce spécifiquement destinés aux groupes traditionnellement marginalisés. La coopération internationale est essentielle dans cet effort. C’est pourquoi nous vous invitons à vous associer à nous alors que nous travaillons ensemble pour lutter contre les inégalités, améliorer la durabilité et construire un avenir résilient dans la région de la Grande Caraïbe.

# GetToHighGround # TsunamiDay # EarlyWarningForAll

Ressources

Oxfam (2005). Les personnes les plus pauvres ont le plus souffert du tsunami du 24 juin. https://www.oxfamamerica.org/press/poorest-people-suffered-mostfrom-the-....

Sawai, Mari (2012). Qui est vulnérable lors des tsunamis ? Expériences du grand tremblement de terre de 2011 dans l'est du Japon et du tsunami dans l'océan Indien de 2004. Bangkok : Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique. https://www.unescap.org/sites/default/files/IDD-DRSwho-is-vulnerable-dur...

A propos de l'AEC

L'Association des Etats de la Caraïbe est une organisation de consultation, de coopération et d'action concertée dans le commerce, le transport, le tourisme durable et les catastrophes naturelles dans la Grande Caraïbe et est composé de 25 pays membres et 7 pays membres associés. Les Etats Membres sont Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, Belize, Colombie, Costa Rica, Cuba, Dominique, République dominicaine, El Salvador, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Mexique, Jamaïque, Nicaragua, Panama, Saint-Kitts-Et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Suriname, Trinité-et-Tobago et le Venezuela. Ses membres associés sont Aruba, Curaçao, (France au titre de la Guyane française, Saint-Barthélemy et Saint-Martin), Guadeloupe, (Les Pays-Bas au nom de Bonaire, Saba et Saint-Eustache), Martinique, Sint Maarten, Îles Turques et Caïques.